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L’immobilier fractionné tente de percer malgré la crise

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Investissement Immobilier
Dossier d'Investir Les Echos sur l’immobilier fractionné

Investir a publié le samedi 1er juin 2024 un article sur l'immobilier fractionné mentionnant notamment Tantiem. Cet article sera mis en ligne demain 4 juin sur le site (ouvert aux non-abonnés), nous reproduisons la version papier.

Tantiem propose actuellement une opportunité d'investissement à Lille dans un bel immeuble rénové. A découvrir rapidement !

Article complet

Coup de semonce de l’Autorité des marchés financiers

Cet investissement n’intègre pas l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière. Cela s’explique, le souscripteur n’étant pas propriétaire des murs, mais plutôt le créancier d’un porteur de projet. Les premières start-up à s’être lancées, comme Bricks, proposaient un mécanisme de partage de revenus futurs, ou royalties. Mais, après un coup de semonce de l’Autorité des marchés financiers (AMF), fin 2022, la plupart passent par des émissions obligataires, plus protectrices de l’épargnant. Par exemple, chaque projet donne lieu au dépôt par la plate-forme d’un dossier complet auprès de l’AMF, et les montants sont plafonnés.

Etant donné la jeunesse de ce marché et des structures qui y opèrent, les risques sont élevés. Cependant, pour chaque achat, une hypothèque légale de prêteur de deniers est souscrite. « C’est la meilleure protection que l’on puisse offrir, car cela prévoit que la vente du bien doit servir en priorité à rembourser les prêteurs », assure Eric Prinet. Cette dernière peut être activée en cas de disparition de la plate-forme.

De plus, le régulateur demande à ces sociétés de prévoir un plan de continuité pour gérer leurs engagements en cas de défaillance, à l’instar de ce qu’elle exige pour les plates-formes de crowdfunding. D’ailleurs, un certain nombre de ces sociétés ont demandé l’agrément prestataire de services de financement participatif, cadre européen qui régit les entreprises de crowdfunding.

L’assainissement en cours sur ce marché ne doit pas occulter les risques, notamment sur la revente des titres. A ce stade, les modalités de sortie anticipée sont très limitées. Seule solution dans l’immédiat : trouver un repreneur par vos propres moyens. « Nous avons pour objectif de créer un véritable marché secondaire à moyen terme, mais, pour le moment, nous avons seulement la possibilité d’afficher sur la plate-forme les parts en vente », indique Louis Dutheil. Une ambition qui prendra du temps avant de devenir réalité.

8%

C’est la moyenne des frais d’entrée prélevés par une plate-forme proposant de l’immobilier fractionné. Ce montant varie selon les acteurs et les projets, de 6 % à 10 %. Pour boucler son opération, l’intermédiaire devra donc lever un montant supérieur à celui du bien, comprenant ses honoraires et les frais annexes (notaires, taxes, etc.). A cela s’ajoute une commission annuelle, prélevée la plupart du temps sur les loyers (de 5 % à 10 %). Des montants non négligeables, s’approchant de ceux qui sont pris par les gestionnaires de SCPI.

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